Shin’Ichi Sakamoto a récemment donné une masterclass pour présenter la genèse et le dossier générique de son nouveau projet qui fait écho à la pandémie du Covid. Il a parlé avec élégance de son travail, suscitant l’intérêt de ses fans dévoués avec des propos choisis.
Les fans de Sakamoto, d’âges et de profils variés, ont créé une ambiance gothique amusante lors de sa masterclass au Théâtre d’Angoulême, où il s’est senti chez lui en raison de la longue tradition historique de la ville. Il aime aborder l’âme humaine à travers l’esthétique et le style de ses œuvres, allant de la France du XVIIIe siècle à l’Angleterre du XIXe siècle. Son intérêt pour le personnage de Dracula l’a amené à explorer la mythologie de ce dernier, aussi bien que des idées de la révolution industrielle et de la “new woman”.
Sakamoto a parlé de son processus créatif, expliquant qu’il aime rendre ses planches un peu floues pour créer une impression d’inconnu et d’inquiétude. Il a également partagé son approche du dessin en équipe, confiant que cela relève parfois de l’improvisation.
Il a également évoqué l’évolution de ses techniques de dessin, comme son passage du dessin analogique au numérique. Il a abordé l’importance des réseaux sociaux comme lien social pour les artistes.
Enfin, Sakamoto a partagé son admiration pour la pop-culture, les subcultures et tout ce qui concerne le Japon. Il a terminé en soulignant qu’il n’avait pas anticipé une telle tribune pour son travail il y a quelques années, et qu’il était reconnaissant pour l’opportunité de partager sa passion avec ses fans.