Skeleton Double: il manga di Jump+ arriva da Kurokawa a puntate di metà volume

Le Jump+ est-il une valeur sûre? Un titre de la célèbre prépublication de Shueisha arrive chez nous via Kurokawa.

De nombreuses choses pechent avec le dernier titre en date de Tokaku Kondo mais tout le monde n’y sera pas hermétique, d’où sa longévité actuelle. Le corps d’un homme flottant dans les airs en plein Shinjuku, un trou dans la poitrine : une mort violente et mystérieuse.

Huit ans plus tard, Yodomi Arakawa, le fils de la victime, a enfin retrouvé une vie normale, jusqu’au jour où il reçoit un étrange paquet à l’intention de son père. En l’ouvrant, le jeune homme s’évanouit.

Quelques instants plus tard, Yodomi se réveille avec le pouvoir de devenir invisible et il fait la connaissance d’un crâne doué de parole. Ce dernier dit s’appeler Yamamoto et se révèle être le responsable de la mort de son père.

Ce pitch n’est que le début d’une mise en place assez fastidieuse. Des personnes ont des pouvoirs, lié à leur sang, et peuvent parfois manipuler leur os.

Ils sont aussi capables d’être invisible comme expliqué plus haut, et se montre très coriace, pouvant se regénérer à partir de pas grand chose. Ce style de confrontations dans une ambiance plutôt violente et contemporaine saura en attirer plus d’un.

Une fois les bases posées abruptement – ce qui demande un peu de concentration -, et les factions clairement définies avec leurs objectifs, on ne peut que suivre un scénario correct mais terriblement classique. L’écriture n’est pas mauvaise cependant, et le côté thriller capte l’attention avec des hauts et des bas.

Les personnages sont bien développés avec quelques histoires émouvantes. Côté dessin, le manga se montre aussi assez variable.

Le trait est fin et l’action est lisible quand il faut découper des scènes où les pouvoirs s’entrechoquent. On dirait une tentative à la Golden Kamui, mais sans le génie de Noda Satoru.

On ne va donc pas vous dire de sauter sur Skeleton Double, mais vous avez ici quelques arguments pour le jauger selon vos goûts. Ici, on ne l’a pas abandonné en route, c’est déjà ça.

Esclave du jeu vidéo depuis 40 ans, il ne s’en échappe que ponctuellement pour pleurer ses défaites sur Twitter.

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